La blessure de victimisation : du déni à la reprise de pouvoir

La victimisation est une blessure complexe.
Elle naît lorsque la personne a été — ou s’est sentie — victime d’une situation non respectueuse, d’un abus, d’une injustice, d’un oubli.
Ne pouvant accepter cette réalité, elle peut entrer dans un état de soumission, ou dans le déni, pour tenter de rendre la situation supportable.

Les stratégies de compensation

Pour ne pas fuir cette réalité, la personne cherche à mettre en lumière ce qui a été irrespectueux.
Elle peut :

Se plaindre : pour nommer, dénoncer, ne pas occulter
Porter une trace visible : par une perte, une ablation, un événement marquant qui rappelle le schéma vécu
Revivre des situations non respectueuses : pour apprendre à se respecter, à poser des limites, à construire sa réalité

Et peu à peu, en devenant acteur, elle retrouve le pouvoir de choisir, le respect de soi, et même une forme d’humour sur le chemin parcouru.

Mais l’excès de victimisation peut basculer :

Vers la maladie, comme expression du non-dit
Vers une cruauté envers soi ou les autres, par projection de la souffrance

Transformer la blessure

La méthode TG propose un chemin de transformation en 4 phases :

🔹 Détecter les schémas de soumission ou de répétition
🔹 Comprendre les racines émotionnelles de la victimisation
🔹 Traiter les tensions énergétiques liées au déni et à la perte de pouvoir
🔹 Conseiller pour retrouver une posture juste entre expression et action

Vers une posture d’acteur

Guérir de la victimisation, c’est reconnaître ce qui a été vécu, sans s’y enfermer.
C’est reprendre les rênes, agir avec conscience, transformer la plainte en pouvoir créateur.

C’est ce que nous explorons dans les accompagnements et les stages à L’Incubateur.
Un espace pour redevenir auteur de sa vie, sans nier le passé, sans fuir le présent.