Spiritualité ou fuite en avant ?

Et si nous avions perdu le goût du simple, du vivant, du vrai ?

Aujourd’hui, la spiritualité est partout. Cours de pleine conscience à la pause déjeuner, mantras sur Instagram, stages de libération karmique à chaque coin de page… Et pourtant, plus personne ne semble avoir le temps de s’asseoir, de respirer, de ressentir.

À force de chercher la lumière, on s’en éloigne peut-être.

On court d’un soin à l’autre, d’une formation à une autre, comme si la guérison se trouvait dans la prochaine étape. Mais la vraie question est rarement posée : as-tu simplement pris le temps d’habiter ta vie ? De ressentir ton corps ? De tomber amoureux d’un silence, d’un battement de cœur, d’un matin doux sans rien faire de plus ?

La fuite sous masque spirituel

Sous couvert d’évolution, certains ne font que fuir : – Leurs blessures jamais vraiment regardées – Leurs relations, qu’ils laissent faner sous prétexte de “vibrations” – Leur quotidien, devenu trop banal pour qu’on s’y engage avec amour.

La spiritualité devient parfois un super costume pour l’ego, qui s’illumine d’encens et de mots sacrés, mais oublie d’aimer, de douter, de pardonner, de faire la vaisselle avec présence.

Revenir au vivant

Ce que je défends, c’est une spiritualité incarnée. Qui ne s’échappe pas vers le haut mais qui descend dans le ventre, dans les pieds, dans la rencontre.

Spiritualité sans surjouer. Spiritualité qui accueille les failles. Spiritualité qui aime en silence.

Il n’y a pas de raccourci. Pas de “soin miracle”. Seulement le courage de se rencontrer, et de rester là, dans ce qui est.

Et toi, quand as-tu pris le temps pour la dernière fois… … de ne rien chercher ? … de ne rien guérir ? … de simplement ressentir que tu es vivant ?

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Deviens qui tu es, et tu sauras qui tu as toujours été.